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Le symbolisme des cinq Bouddhas féminins.
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Le symbolisme des cinq Bouddhas féminins.
Akasadhtisvari.
Akasadhtisvari
est la parèdre de Vairocana, le Bouddha blanc, le Bouddha du centre.
Son nom, Akasadhtisvari, signifie « la Dame Souveraine de la Sphère de
l’Espace Infini ». Nous nous souvenons que Vairocana lui-même est le
soleil, le Bouddha Soleil, le soleil de tout le cosmos spirituel. Il
irradie lumière et chaleur dans toutes les directions, la lumière de la
Sagesse et la chaleur de l’Amour. Akasadhtiavari, la Dame Souveraine de
la Sphère de l’Espace Infini, représente l’espace infini au travers
duquel passent les rayons de la lumière de Vairocana. Elle représente
une réceptivité spirituelle illimitée. Elle représente la totalité de
l’univers phénoménal, entièrement envahi par l’influence ou l’émanation
de l’Absolu. Dans le langage de L’Éveil de la Foi, elle représente la
totalité de l’existence phénoménale, entièrement parfumée par l’Absolu.
Comme Vairocana, Akasadhtisvari est de couleur blanche. Elle est
représentée sous une forme de dakini, c’est-à-dire avec des vêtements
lâches et flottants et de longs cheveux défaits.
Locana.
Locana
est la parèdre d’Aksobhya, le Bouddha bleu profond, le Bouddha de
l’est. Son nom signifie « Celle qui a une Vision Claire », ou,
littéralement, « Celle qui a l’Œil ». En tibétain son nom est traduit
par « la Dame qui a l’Œil de Bouddha ». Elle est l’incarnation de la
Prise de Conscience pure ; elle représente la prise de conscience pure,
simple et directe des choses. Aksobhya est tout particulièrement lié à
la Sagesse Transcendantale : il est pratiquement le seul Bouddha qui
apparaisse dans les sûtras de la Perfection de la Sagesse, et
particulièrement dans celui en 8.000 lignes. L’association entre Locana
et Aksobhya suggère donc qu’il n’y a pas de Sagesse sans Prise de
Conscience, ni de Prise de Conscience sans Sagesse : les deux sont
inséparablement liées, et sont en un sens différents aspects de la même
expérience spirituelle. Locana est de couleur bleu clair.
Mamaki.
Mamaki
est la parèdre de Ratnasambhava, le Bouddha jaune, le Bouddha du Sud.
Son nom signifie « Faisant Mien ». Elle est celle qui fait tout mien,
mais non dans un sens égoïste : on est ici au niveau de l’Éveil. Mamaki
est cette attitude spirituelle qui considère toute chose et tout le
monde comme mien, en un sens comme complètement mien, comme m’étant
cher, comme étant précieux à moi-même, comme étant de grande valeur
pour moi. Mamaki apprécie donc tout le monde, elle se réjouit de tout
le monde, et même, pourrait-on dire, considère tout le monde comme son
propre soi. Elle ne voit pas de différence entre elle et les autres.
Pour elle, tous les autres sont « mien », sont « moi », même. Elle est
de couleur jaune.
Pandaravsini.
Pandaravsini
est la parèdre d’Amitabha, le Bouddha rouge, le Bouddha de l’ouest. Son
nom signifie « Celle qui est Vêtue de Blanc », ce qui suggère quelqu’un
investi de pureté, ou même protégé par la pureté. L’image, ici,
rappelle l’image utilisée par le Bouddha pour décrire le quatrième
dhyana, le quatrième état de conscience élevée. Le Bouddha dit que
l’expérience du quatrième dhyna est comme l’expérience d’un homme qui,
par un jour chaud et poussiéreux, prend un bain dans un beau lac, et,
s’étant baigné, sort de l’eau et s’enroule dans un linge d’un blanc
pur. Cet enroulement dans un linge d’un blanc pur représente
l’accumulation progressive de toutes ses propres énergies, et
particulièrement de ses énergies émotionnelles, et la protection de ces
énergies d’influences extérieures pouvant être nocives. Pandaravsini
est donc Celle qui est Vêtue de Blanc, détachée et protégée des
influences extérieures. Elle est de couleur rouge clair.
Tara.
Tara
est la parèdre d’Amoghasiddhi, le Bouddha vert sombre, le Bouddha du
nord. Son nom signifie « Celle qui Aide à Traverser ». Elle aide à
traverser la rivière de la naissance et de la mort, la rivière du
samsara. Elle rappelle, dans sa fonction, la parabole du radeau,
racontée par le Bouddha. Tout comme un radeau est quelque chose qui
aide à traverser une rivière, et rien d’autre (ayant atteint la rive
opposée, on ne penserait pas à emporter le radeau avec soi), le Dharma
n’est qu’un moyen ayant pour but de traverser la rivière de la
naissance et de la mort, et à atteindre l’autre rive, qui est le
nirvana. Le nom de Tara est souvent traduit par « Salvatrice », mais
ceci peut induire en erreur. Nous pouvons dire que Tara représente
l’attitude consistant à aider les autres à s’aider eux-mêmes.
Voilà
donc les cinq Bouddhas « féminins » : Akasadhtisvari, « La Dame
Souveraine de la Sphère de l’Espace Infini » ; Locana, « Celle qui a
l’Œil » ; Mamaki, « Faisant Mien » ; Pandaravsini, « Celle qui est
Vêtue de Blanc » ; et Tara, « Celle qui aide à Traverser ». Ces cinq
Bouddhas « féminins », avec leur contrepartie « masculine »,
représentent différents aspects de l’expérience intégrale de l’Éveil,
une expérience qui est, par essence, une expérience de la conjonction
inséparable du deux-en-un de la Sagesse et de l’Amour.
Akasadhtisvari
est la parèdre de Vairocana, le Bouddha blanc, le Bouddha du centre.
Son nom, Akasadhtisvari, signifie « la Dame Souveraine de la Sphère de
l’Espace Infini ». Nous nous souvenons que Vairocana lui-même est le
soleil, le Bouddha Soleil, le soleil de tout le cosmos spirituel. Il
irradie lumière et chaleur dans toutes les directions, la lumière de la
Sagesse et la chaleur de l’Amour. Akasadhtiavari, la Dame Souveraine de
la Sphère de l’Espace Infini, représente l’espace infini au travers
duquel passent les rayons de la lumière de Vairocana. Elle représente
une réceptivité spirituelle illimitée. Elle représente la totalité de
l’univers phénoménal, entièrement envahi par l’influence ou l’émanation
de l’Absolu. Dans le langage de L’Éveil de la Foi, elle représente la
totalité de l’existence phénoménale, entièrement parfumée par l’Absolu.
Comme Vairocana, Akasadhtisvari est de couleur blanche. Elle est
représentée sous une forme de dakini, c’est-à-dire avec des vêtements
lâches et flottants et de longs cheveux défaits.
Locana.
Locana
est la parèdre d’Aksobhya, le Bouddha bleu profond, le Bouddha de
l’est. Son nom signifie « Celle qui a une Vision Claire », ou,
littéralement, « Celle qui a l’Œil ». En tibétain son nom est traduit
par « la Dame qui a l’Œil de Bouddha ». Elle est l’incarnation de la
Prise de Conscience pure ; elle représente la prise de conscience pure,
simple et directe des choses. Aksobhya est tout particulièrement lié à
la Sagesse Transcendantale : il est pratiquement le seul Bouddha qui
apparaisse dans les sûtras de la Perfection de la Sagesse, et
particulièrement dans celui en 8.000 lignes. L’association entre Locana
et Aksobhya suggère donc qu’il n’y a pas de Sagesse sans Prise de
Conscience, ni de Prise de Conscience sans Sagesse : les deux sont
inséparablement liées, et sont en un sens différents aspects de la même
expérience spirituelle. Locana est de couleur bleu clair.
Mamaki.
Mamaki
est la parèdre de Ratnasambhava, le Bouddha jaune, le Bouddha du Sud.
Son nom signifie « Faisant Mien ». Elle est celle qui fait tout mien,
mais non dans un sens égoïste : on est ici au niveau de l’Éveil. Mamaki
est cette attitude spirituelle qui considère toute chose et tout le
monde comme mien, en un sens comme complètement mien, comme m’étant
cher, comme étant précieux à moi-même, comme étant de grande valeur
pour moi. Mamaki apprécie donc tout le monde, elle se réjouit de tout
le monde, et même, pourrait-on dire, considère tout le monde comme son
propre soi. Elle ne voit pas de différence entre elle et les autres.
Pour elle, tous les autres sont « mien », sont « moi », même. Elle est
de couleur jaune.
Pandaravsini.
Pandaravsini
est la parèdre d’Amitabha, le Bouddha rouge, le Bouddha de l’ouest. Son
nom signifie « Celle qui est Vêtue de Blanc », ce qui suggère quelqu’un
investi de pureté, ou même protégé par la pureté. L’image, ici,
rappelle l’image utilisée par le Bouddha pour décrire le quatrième
dhyana, le quatrième état de conscience élevée. Le Bouddha dit que
l’expérience du quatrième dhyna est comme l’expérience d’un homme qui,
par un jour chaud et poussiéreux, prend un bain dans un beau lac, et,
s’étant baigné, sort de l’eau et s’enroule dans un linge d’un blanc
pur. Cet enroulement dans un linge d’un blanc pur représente
l’accumulation progressive de toutes ses propres énergies, et
particulièrement de ses énergies émotionnelles, et la protection de ces
énergies d’influences extérieures pouvant être nocives. Pandaravsini
est donc Celle qui est Vêtue de Blanc, détachée et protégée des
influences extérieures. Elle est de couleur rouge clair.
Tara.
Tara
est la parèdre d’Amoghasiddhi, le Bouddha vert sombre, le Bouddha du
nord. Son nom signifie « Celle qui Aide à Traverser ». Elle aide à
traverser la rivière de la naissance et de la mort, la rivière du
samsara. Elle rappelle, dans sa fonction, la parabole du radeau,
racontée par le Bouddha. Tout comme un radeau est quelque chose qui
aide à traverser une rivière, et rien d’autre (ayant atteint la rive
opposée, on ne penserait pas à emporter le radeau avec soi), le Dharma
n’est qu’un moyen ayant pour but de traverser la rivière de la
naissance et de la mort, et à atteindre l’autre rive, qui est le
nirvana. Le nom de Tara est souvent traduit par « Salvatrice », mais
ceci peut induire en erreur. Nous pouvons dire que Tara représente
l’attitude consistant à aider les autres à s’aider eux-mêmes.
Voilà
donc les cinq Bouddhas « féminins » : Akasadhtisvari, « La Dame
Souveraine de la Sphère de l’Espace Infini » ; Locana, « Celle qui a
l’Œil » ; Mamaki, « Faisant Mien » ; Pandaravsini, « Celle qui est
Vêtue de Blanc » ; et Tara, « Celle qui aide à Traverser ». Ces cinq
Bouddhas « féminins », avec leur contrepartie « masculine »,
représentent différents aspects de l’expérience intégrale de l’Éveil,
une expérience qui est, par essence, une expérience de la conjonction
inséparable du deux-en-un de la Sagesse et de l’Amour.
floraison
Re: Le symbolisme des cinq Bouddhas féminins.
Se serait bien si on pouvait avoir des représentation de ces 5 Bouddhas féminins afin de les visualiser
mais à part Tara je n'ai rien pu trouver ...
TARA VERTE
TARA BLANCHE
mais à part Tara je n'ai rien pu trouver ...
TARA VERTE
TARA BLANCHE
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