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texte écrit par notre ami Brack

2 participants

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Message  floraison Mar 17 Mar - 9:23

voici un texte porteur d'une si belle âme sensible et qui offre au lecteur un réel regard de moments de vie

Floraison
Like a Star @ heaven

M LA "PEUT-ËTRE" MAUDITE...

La plupart d'entre nous oublie que vivre est une humiliation...
Et
que chaque acte de nos misérables existences n'est qu'un soubresaut
grotesque de la marionette que nous avons accepté d'être ; par
complaisante lacheté, par le désir servile et ignominieux de ramper
devant des maîtres , des tortionnaires et des bourreaux monstrueux que
nous avons appris à créer...


" La mort a fait irruption dans ma vie lorsque j'ai eu 7 ans; l'un de mes frères a perdu la vie
dans un accident de moto...
Depuis ce temps elle m'accompagne. je sais qu'elle est présente et fidèle...
La mort s'est installée ce jour là impérieuse et fascinante, dans ma tête d'enfant.
Ce fut la découverte d'un monde où les êtres et les choses ont une fin. Et où cette fin s'impose
comme la respiration inéluctable d'une loi cosmique : Vie, mort, vie, mort...



Un
détail, cependant, continue de choquer mon esprit...C'est celui de mon
attitude , face à la mise en scène en temps réel et perceptible de la
douleur morale et de son corrollaire naturel ...La profondeur poétique
des anéantissements...
Lorsque mon frère ainé vint annoncer à ma
mère que son fils michel avait eu un accident de la route, et qu'il se
trouvait à présent à l'hôpital dans le coma ; elle s'évanouit et resta
à terre pendant les quelques instants qu'il fallut pour la
ranimer...Durant tout ce temps, l'enfant que j'étais n'interrompit pas
le jeu auquel il se livrait avant la venue de mon frère ainé...
Amusement
aérien très proche de l'endroit où ma mère perdit connaissance :
Jouer à sauter depuis des marches d' escalier de plus en plus hautes :
Défi d'enfant à la pesanteur et à la gravitation, ....Cependant le
destin venait d'entrer d'une manière inéluctable dans mon aire de jeu
et s'imposait en tant qu'incontournable réalité dont il me faudrait
tenir compte à l'avenir...
Une société de chimères sombres,
inconnues et tortueuses s'éveillaient dans mon esprit, comme autant de
sirènes dont le chant douloureux m'apprenaient le monde et ses
inévitables souffrances...Il me fallait comprendre à présent que l'
ordonancemment des choses n'appartiendrait plus jamais à l'univers
rassurant dans lequel ma première enfance l'avais naïvement situé...
Je
continuais mon jeu, tout en ayant vu ma mère s'effondrer et tout en
sachant que la situation était tragique... Un impératif commandement,
totalement irrationnel avait pris alors les commandes de façon absolue
de mon esprit et de ma jeune personnalité... J'aurais voulu
m'approcher de ma mère , me rassurer, la toucher, l'embrasser...Ce fut
impossible; un carcan de fer venait de jeter au fond d'un cachot ma
spontanéité d'enfant... Une marche, saut, atterrissage,...deux marches,
trois marches, quatre marches, saut et atterrissage sur un sol qui ne
se décidait pas à m'engloutir...

Fragments d'enfance, blessée au
coeur et à l'âme par la brisure du toujours, par le rasoir des
larmes...Déliquescence de l'éternel...



Fini, point
final...ce sont les mots très simples qu'a prononcés plus tard mon père
lorsque lui et mon frère ainé durent subir l'ultime voyage de retour
menant de l'hôpital où s'était éteint michel à l'étouffoir morbide
d'une famille éplorée...

L’ appartement où nous vivions s’est
obscurci et les murs étroits ont suinté de larmes… Flots lacrimaux
versés au creuset de mains qui n’ont jamais su prier.
Maman pleure, papa aussi...Maman boit plus que de raison; bien souvent elle ne sait
plus trop ce qu'elle fait, ni ce qu'elle dit......Elle parle de Michel presque tout le temps...
Je suis là, bien sûr...Mais ne peut rien pour elle, tout comme à présent elle ne peut plus rien pour moi !
Je commence à fermer les persiennes de mon enfance...La nuit s'installe en mon coeur...
Je ne sais ni comment fuir, ni comment rester... je tourne dans la prison de moi-même...
Je
me sens si peu à la hauteur de ce frère disparu, sorte de Dieu né de
son propre anéantissement et magnifié au panthéon du désespoir...
Maman pleure, papa aussi...Une bulle de rêve s'élève sous mon crâne...
Mais moi je ne pleure pas; et on me le reproche sans me le dire...A cause de cette
douleur que je ne sais pas éprouver comme eux... à leur façon...
Papa, maman, puissiez-vous m'écouter par delà le temps et l'espace, écoutez ceci :
" mes larmes ne sont pas les vôtres..."
Il fait de plus en plus sombre en mon coeur...Je vous en supplie ne m'abandonnez pas...


Les
jeudis sont des jours sans école. Ce sont aussi les jours où ma mère
flanquée de moi, son "autre" fils, va fleurir le caveau de famille ou
repose mon frère Michel... Passage chez la fleuriste où se mêle l'odeur
des géraniums et celle de l'eau stagnante des vases...
Senteurs âpres marquant l'air de leurs fragrances froides...
Et enfin l'entrée dans l'espace voué à la lente pourriture des corps.
Les
cimetières sont des endroits étranges ; un espace où l'on dépose au
fond d'un trou les apparences de ce qui à pourtant existé et qui n'a
plus de réalité que dans les souvenirs... ce sont les sanctuaires où
l'oracle parle de façon absolue et donne à voir la certitude de notre
avenir....Un alignement de tombes ,de croix, de fleurs, de gens en
deuil et d'épitaphes comme autant de douleurs jetées à la face du néant.

Pourtant
Michel continue d'exister, sa présence est palpable jusque dans les
larmes de mes parents, jusque dans leurs disputes incessantes ,il
s'invite à table , il bouscule cette famille qui n'en est plus une...Il
a envoyé voler en éclats le cristal de mon enfance...C'est là le
paradoxe de la mort : intensifier sa présence par un absence absolue !
Enfin Michel devient le modèle, l'exemple, le parangon de toutes les vertus...
On
m'écrase sous le poids fabuleux de cette présence, et parfois on me
poignarde à coup de comparaison; on pèse dans la balance affreuse de
l'amour filial nos âmes, nos qualités...
On m'apprend que je ne suis qu'une ombre...



AVANT ET PENDANT LA DESTRUCTION...

"Bien
sûr, cette vie est cruelle ! " semble déclamer l'évidence du quotidien
!!! ... Alors le jeu diabolique s'installe dans ma tête..." Ne pas
montrer, ne pas être et refuser la vie " !!!...
Ce sera le crédo de l'enfant... Le chagrin déroutant de l'auto- destruction...
La saison d' hiver s'installe...Beauté du gel, du givre...Merveille, parfois, de la neige...
Repos
et silence et oubli qu'évoque le calme neigeux...C'est ainsi que
"l'existence" devient intérieure, silencieuse, nuitée et parsemée
d'aurores interdites...Replier encore et encore en soi le déroulement
du temps que souligne l'absurdité des choses , des êtres et de
l'éphémère des songes...
Dans la solitude des chagrins d'enfant il y
a des nuits de lune pleine...Ou l'on peut contempler un ciel
d'imaginaire, assis sur les marches d'un palais princier, dont chaque
degré est une parcelle d'innocence qui lentement, s'éteint...

Papa
je ne t'appelle plus "papa" mais simplement p'pa...Peut être
aimerais-tu encore entendre ces deux simples syllabes : Pa-Pa...As-tu
pensé en ce temps là que je n'éprouvais que de l'indifférence à ton
égard ? Sache ô mon père que je t'aimais autant qu'un fils peut aimer
son père, avec le même amour, la même tendresse...Mais je ne savais
plus faire les gestes, dire les paroles...J'avais appris la leçon de
la plus folle des folies qui m'enseignait comment égorger mes désirs,
ma tendresse et mon amour...
Et les choses du temps qui
inéluctablement défilent, sonnent l'oubli des douceurs enfantines...Il
fallait grandir...Et ça je ne sus jamais parfaitement le faire...je
sais aujourd'hui que les adultes ne sont que des enfants perdus
rejetant leur solitude et leurs peurs sous le vernis de gestes appris ,
de grimaces obligées...Un peu comme le font ces femmes qui furent
belles et dont le temps à détruit le charme...Et qui veulent recréer à
coup de fard grotesque, l'illusion d'une jeunesse impitoyablement
enfuie... Ces visages ridiculement peints sont ceux de nos mensonges,
des histoires rassurantes que l'on se conte à soi même comme autant de
terre recouvrant en couches inexorables les cercueils de nos
fantaisies défuntes...
Jamais je n'oublierai le "palais
princier"... Le chemin y menant est une voie secrête;
cahotique,parsemée de douloureuses embûches, d'illusions et de
déceptions...Mais tout au bout des larmes il y a une merveille
"baignée de lune par un soir de neige"...

floraison
floraison


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Message  floraison Mar 17 Mar - 20:53

brack, quand tu voudras, nous serons tous dans la joie de te lire à nouveau

Floraison Like a Star @ heaven



joie de l'écriture, joie de la lecture reflet de l'être
floraison
floraison


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Message  brackardej Mar 17 Mar - 23:31

OK ...Message reçu...
A bientôt madame "pied de nez" ( voir photos) Very Happy Very Happy lol!
avatar
brackardej


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