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L'Islam en mille mots

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L'Islam en mille mots Empty L'Islam en mille mots

Message  floraison Jeu 19 Mar - 18:17

Après le Boudhisme, l'Islam, deuxième volet de ce condensé d'humanité - tiré de
"Et les Hommes deviendront des Dieux" de James Redfield.


L'Islam

C'est la deuxième religion du monde pour le nombre de ses adeptes, et ce nombre ne cesse de croître. Bien que l'islam se donne généralement pour origine la naissance de Mahomet au VIe siècle, en Arabie, beaucoup de musulmans considèrent leur religion comme l'aboutissement de la tradition qui, commencée avec Abraham, a d'abord produit le judaïsme et le christianisme. La première affirmation centrale de l'islam est «il n'y a de dieu qu'Allah» (La ilaha illa'llah). Et ce Dieu n'est autre que le Dieu unique des juifs et des chrétiens, le Créateur de l'univers, Celui qui révéla Sa volonté à Abraham, à Moïse et aux prophètes juifs, le Dieu que Jésus appelait Père. Mais la doctrine musulmane considère que le message de Dieu a souvent été déformé ou perdu par les juifs et les chrétiens. C'est pourquoi Dieu a décidé de se révéler complètement, clairement à l'humanité. Et il a choisi pour instrument le très pieux et très charismatique Mahomet dont le rôle est célébré dans la seconde grande affirmation de l'islam : « Dieu est grand et Mahomet est son prophète. » Le texte de la révélation- divine est contenu dans le Qur'an (Coran), livre saint de l'islam. Pour les musulmans, le Coran est « la parole vivante de Dieu », sa présence même sur Terre. Deuxième source de sagesse, les « hadith» (traditions) qui sont les récits de la vie du Prophète par ceux qui l'ont connu. Par l'islam, la soumission, l'homme se rend à la volonté d'Allah et aux enseignements du Coran.
Et l'islam a renforcé la pratique dévotionnelle, par la tradition des cinq prières quotidiennes. Les musulmans peuvent prier chez eux, au travail ou à la mosquée, mais ils doivent se tourner vers La Mecque avant de louer Dieu, silencieusement ou à haute voix. Toutefois il y a toujours eu parmi les musulmans des croyants qui désiraient une réalisation plus profonde. Le soufisme, tradition mystique (et souvent ésotérique) de l'islam, leur permit d'assouvir ce désir. Si les croyants ordinaires prient cinq fois par jour, l'idéal des Soufis est une prière permanente. Si, pour les musulmans il n'y a qu'un Dieu, pour les soufis, il n'y a que Dieu. Nous ne sommes que les rayons du Soleil Secret, cherchant toujours à retrouver notre Source.
Trois grâces sont accordées à ceux qui aiment Dieu de toute leur âme comme les soufis. II y a islam (la soumission), imam (la foi) et ishan (la conscience de la présence divine). Elles furent évidemment accordées au grand saint islamique Al-Hallaj (mort en 922) qui déclara: « Je suis la Vérité », manifestant ainsi combien il sentait que Dieu est notre Être profond. Mais pour la plupart des soufis, l'union extatique avec Dieu n'implique pas obligatoirement une vie monastique. Cheikh Muzaffer, maître soufi contemporain, le dit en substance: « Nous pouvons laisser nos mains s'occuper des affaires de ce monde pendant que notre cœur et occupé de Dieu. »
"Le soufisme et une grande partie de la philosophie islamique ont été, comme le mysticisme juif et chrétien, influencés directement ou indirectement par le néoplatonisme. Parmi ceux qui s'y réfèrent, il faut citer Abdou Hamid al-Ghazzali (1058-1111), théologien cultivé et brillant pour qui la quête de l'expérience directe de Dieu était à la fois le couronnement d'une vie religieuse et la voie royale vers la vérité; Shihabuddin Suhrawardi de Jabal"en Perse (vers 1153-1191) qui relia les idées platoniciennes à une théologie extatique des anges et de la lumière; Ibn 'Arabi (1165-1240), Andalou, l'une des figures de visionnaire et de philosophe les plus exceptionnelles de toutes les traditions religieuses; Cheikh Ahmad Ahsaï qui fonda, au XVII" siècle, l'école Shaïki du mysticisme iranien. Ces philosophes, et d'autres comme Avicenne de Perse (980-1037) et Averroès d'Espagne (1126-1198), ont contribué à préserver la philosophie de la Grèce antique, en l'intégrant à la pensée islamique, pendant tout le Moyen Âge. Ce faisant, ils ont créé entre philosophie et expérience mystique, une interface lumineuse dont nous pouvons aujourd'hui nous inspirer pour la recherche de la transformation intégrale.
En dehors de ces philosophes inspirés, l'islam compte aussi des poètes mystiques de très grande envergure. Parmi eux, une femme, Rabia al-Adawiyya (IXe siècle) qui donna naissance, dit-on, à ce thème essentiel du soufisme, l'amour illimité de Dieu; elle écrivit : "Je vais incendier les cieux / Éteindre les flammes de l'enfer / Ainsi nous n'aurons plus que l'amour pour adorer Dieu" ; Abou-Yazid al-Bistani (mort en 874) du nord-ouest de l'Iran; Hafiz (vers 1320-1389), l'un des plus appréciés parmi les poètes mystiques du soufisme, célèbre pour son esprit farceur et son union enthousiaste avec le divin qu'il célébra dans plus de cinq mille poèmes; et Kabir (1440-1518), visionnaire indien célèbre pour son humour, sa tolérance et pour avoir prêché le simple amour de Dieu.
Mais le plus connu des poètes soufis est Djalal al-Din-Rumi (1207-1273), l'un des plus grands auteurs mystiques de tous les temps. C'était un musulman cultivé et dévot, un maître soufi lorsque, en 1244, à l'âge de trente-sept ans, il rencontra Shams de Tabriz. Leurs trois ans de conversations initiatiques le firent évoluer. Après la mort: de Shams, Rumi fut traversé par la poésie et jusqu'à la fin de ses jours il dicta des milliers de poèmes, paraboles, fables et contes initiatiques paillards. Les vingt-deux mille vers de sa poésie lyrique, rassemblés dans le Mathnawi, forment une longue rhapsodie sur l'amour et ses innombrables surprises, l'évolution de la conscience et I'union extatique avec Dieu. C'était ce qu'il appelait le "travail secret", l' "ouverture des yeux du cœur" ou la "croissance de l'âme". Plus de sept cents ans après sa mort, c'est encore l'un des poètes les plus appréciés du monde, car ses vers conservent toute leur puissance de rappel :

Il y a en toi une force qui te tient en vie
Cherche-la
Un joyau sans prix se cache dans ton corps
Cherche-le
Oh, soufi errant,
Si tu es en quête du plus grand des trésors
Ne cherche pas à l'extérieur
Regarde en toi et cherche Cela.

Depuis le milieu du XXe siècle, le soufisme a attiré un grand nombre d'adeptes, en Europe comme dans les deux Amériques, des gens qui désiraient une réalisation spirituelle authentique sans les contraintes de la vie monastique. La truculence, l'humour et la liberté d'expres¬sion du soufisme, la dimension imaginative de ses grands philosophes et la richesse de ses pratiques attirent de plus en plus d'hommes et de femmes. Plusieurs maîtres actuels ont fait œuvre de pionniers en adaptant l'enseignement du soufisme à la société moderne, notamment I'écrivain iranien Idris Shah et l'Indien Azrat Inayat Kahn avec son fils Pir Vilayat Khan. Ces hommes et d'autres qui n'étaient pas soufis, comme le Russe Gurdjieff et son disciple Ouspensky, ont rassemblé autour d'eux des groupes voués à la méditation, à la connaissance de soi et à des exercices dévotionnels directement inspirés des écoles ésotériques soufies.
Si l'islam, comme bien d'autres religions, a provoqué dogmatisme, intolérance, haine et cruauté, il a tiré la Vie morale et spirituelle d'une grande partie de l'humanité vers des dimensions plus élevées. Il a aussi donné une expression richement imaginative à la dévotion et à l'extase mystiques. La tradition d'une pratique ésotérique soufie et l'esprit synoptique de ses plus grands philosophes peuvent largement contribuer à la vision et à la pratique de la transformation intégrale.

Ecrit par Jeremi, le Samedi 19 Mars 2005, 17:58 dans la rubrique "1 - ZONE LIBRE".
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